Qui sommes nous?
Les débuts
Tout à commencer en cette belle période de crise sanitaire : un homme avec beaucoup trop d’idées dans la tête décide de reprendre des vaches. Oui reprendre, alors il faut peut-être commencer par le vrai commencement.
Tout d’abord, il faut savoir que nous sommes la descendance de plus de dix générations d’agriculteurs installés au XVIIe siècle à Vigy, puis au XVIII et XIXe siècle à la Maxe, au XXe Charly Oradour et enfin depuis plus d’un siècle à Cheuby.
En 1997, Gilles prend la place de Louis, son père et récupère donc la ferme avec les vaches qui à l’époque étaient des vaches à viandes. Jusque-là tout va bien. Mais soudain en 2002 après le 3e gosse, il se dit que les vaches ça prend trop de temps quand on a 3 enfants. Alors monsieur décide de se lancer dans les céréales ; blé, orges, maïs, colza, chanvre tout ça quoi. C’était cool, il travaillait 6 jours sur 7, il avait ses dimanches.
Le bouleversement
Puis 18 ans plus tard, en mars 2020, quand tout le monde a le permis et peut se barrer de la maison mais pas à plus de 1km, il décide d’arrêter les céréales, de prendre des poules et de faire une conversion à l’agriculture bio.
Arrive alors le 2e confinement et là, monsieur décide de prendre 8 vaches puis 10 puis un taureau. Et il annonce qu’il va se mettre à la transformation du lait.
Deux ans plus tard, tout est en place pour commencer le travail. L’exploitation familiale qui était constituée de 90% de céréales conventionnelles a évolué vers une exploitation bio avec 90% d’herbes pour nourrir toutes les bêtes, une pension de chevaux ouverte en 2015, un atelier de transformation de notre lait de vache Simmental et des œufs de poule plein air.
Petit bémol : il est seul.
La solution
Comment faire pour traire, faire des yaourts, s’occuper des écuries, des 20 vaches que compte le troupeau aujourd’hui, des champs, de ses nombreux projets qu’il a en tête, de sa femme (ou pas) et aussi du petit Gilbert (son chien, pas le gosse né en 2002).
Eh bien miracle, sa fille finit ses études et ne se plait pas dans son travail. Être assise dans un bureau n’est pas fait pour elle. Pas d’entretien à passer mais tout de même une période d’essai.
5 169 yaourts, 452 pots de crème et 5 220 litres de lait plus tard, elle est embauchée. Et c’est parti.
A nous de jouer !
Mais attendez, on n’est pas là pour parler des yaourts mais de Manger Moselle. Oui parce que ça aussi fait partie de ces nombreuses idées. Faire un magasin ouvert 7j/7, avec les produits de copains et cousins producteurs et pas seulement ses yaourts ! Quel meilleur moyen que le distributeur automatique ? Ouvert 7j/7 mais aussi 24h/24, il ne demande pas de salaire et ne compte pas ses heures, quel employé serviable !